Ave luïa
un regard brut sur l’art religieux
A 18 ans, alors qu’il s’apprêtait à entrer aux Beaux-Arts, un coma successif à un grave accident de moto fait basculer la vie prometteuse de ce jeune liégeois. L’absence de rémission condamna alors Dominique Théate à fantasmer sa vie. C’est ainsi que presque tous ses dessins sont commentés par des « Shema (sic) me représentant… » où il se met en scène, tantôt dans le costume qu’il portera lors de son mariage, tantôt en comédien adulé sur les planches, tantôt en chanteur vedette, quand il ne reproduit pas à l’infini la voiture de ses rêves. Comme l’écrit Anne-Françoise Rouche « Puisqu’on lui a volé son édification d’homme ordinaire, il va dessiner et écrire celle d’un parfait golden boy ».[…]