christian berstart brut
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L’atelier de la galerie de New York expose de nouvelles découvertes, des installations immersives et des artistes contemporains dont le travail s’apparente aux artistes ou aux idées de la galerie.

L’horreur du corps, un sous-genre où l’horreur provient de la destruction graphique du corps par les dégradations de la maladie / les dégénérescences causées par la maladie, ou autre sorte de mutilation, est le sujet du récent travail de Jane Moseley.

Ces dessins sont d’une honnêteté violente et nous amènent tant à vénérer qu’à haïr le corps féminin comme un objet de désir mais non exempt des réalités répugnantes de l’organisme humain, dont font partie la maladie et le manque d’élégance/grâce. Les silhouettes de Moseley sont marquées à l’entrejambe par des tatouages de zombie trouvés sur internet, une référence explicite aux potentiels dangers de la sexualité.

Cette fascination pour le macabre lui vient de son père, Bill Moseley, acteur culte des films d’horreur qui fut le premier à lui passer des films comme CandyMan ou Freddy : les Griffes de la Nuit. « Le corps humain est dégueulasse », dit Moseley. « Nous avons des boutons, des poils, des sécrétions. Il y a tellement de parties de nous qui sont terrifiantes, comme dans le monde naturel. »

Jane Moseley (1987) reçut son diplôme des Beaux-Arts au Bard College en 2009. Elle vit et travaille à New York.

Jane Moseley : Body Horror

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