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La rencontre avec Christian Berst s’inscrit dans un esprit de curiosité et d’audace partagées. Alors que la galerie fête ses vingt ans, elle ouvre ses portes à une aventure éditoriale de dix ans et vingt numéros de Profane. Le bridge devenant pour un mois un lieu de visibilité inédite pour des œuvres souvent confinées aux pages de la revue. Trois ensembles d’artistes – Aurél, Seanie Baron et les habitants de Crozant – nous offrent un voyage entre la sculpture, le travail du bois et l’art textile, liant chaque œuvre par une quête commune : celle de tisser des ponts entre les matières, les arts, et le temps. Une belle célébration de l’engagement et de la passion créative.

La rencontre avec Christian Berst est le fruit d’une curiosité partagée, d’un désir toujours plus vif de sortir des cadres convenus, d’explorer sans complexe des pratiques buissonnières. L’invitation qu’il nous a faite est précieuse à plus d’un titre : elle consacre d’abord une aventure éditoriale de dix ans et vingt numéros au moment où sa galerie fête ses vingt ans.
Heureuse coïncidence. En nous laissant l’entière jouissance du bridge, il nous dit aussi sa confiance, en notre regard, notre engagement.
Nous avons choisi pour cette occasion unique, qui nous permet d’occuper pendant un mois un espace où nous pouvons rendre visibles des productions jusque-là nichées dans les pages de la revue, de présenter trois ensembles. Ils sont à la fois distincts par les techniques employées et les profils concernés, et pourtant s’accompagnent, se donnent la main.
L’idée du lien est sous-jacente dans cette proposition. Elle fait écho à la mission du bridge, qui est de créer des ponts avec d’autres visions, d’autres arts.
Trois types de pièces font corps ici : les sculptures d’Aurél (France) réalisées exclusivement en Lego. Cette brique n’existe jamais seule, elle a besoin d’autres modules à picots pour faire advenir une forme, un paysage qui nous relie implicitement au temps de l’enfance, à une forme d’innocence aussi. Les cannes ouvragées de Seanie Baron (Irlande) proviennent des arbres, des racines et des branches qu’il collecte lors de balades rituelles. Elles sont comme des passages de relais entre la nature et l’homme, une manière verticale de s’ancrer à la terre, de revenir à l’espace originel, premier. La Broderie Infinie a demandé
la patience des habitants de Crozant (France), aux doigts agiles et convaincus, pour réaliser la plus longue tapisserie depuis celle de Bayeux - plus de 75 mètres -, dont les panneaux retracent l’histoire d’un village discret. Chaque fois, une main active et passionnée a façonné des mondes hommages. Nous sommes heureux et fiers de pouvoir les voir vivre le temps de cette invitation qui nous touche profondément.

L’équipe Profane

Profane X Christian Berst

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