une œuvre de gironella présentée dans l’exposition la main (et) le gant
Symbole de pouvoir, de dévotion comme de séduction, outil d’exploration tactile indispensable au travailleur comme à l’artiste, le motif de la main et du gant est ici décliné depuis le XVIe siècle jusqu’à la création contemporaine. À travers un choix d’œuvres issues des collections du musée enrichi de prêts extérieurs, cette exposition thématique propose un éclairage inédit sur les fonctions narratives de la main, tantôt à nu, tantôt gantée. Les dessins, estampes, sculptures, peintures et vidéos rassemblés témoignent de la puissance créatrice et métaphorique des jeux de mains et de leurs accessoires de choix, les gants.
Une exposition sous le commissariat de Philippe Piguet, historien, critique d’art et commissaire indépendant, assisté de Margaux Farron, collaboratrice scientifique
Né en Catalogne, Gironella (1911-1997) prend tôt le métier de son père artisan liégeur. S’ensuit une histoire d’une vie avec le liège que n’arrêtera pas l’exil vers la France forcé par Franco. Ainsi, dès 1948, Jean Dubuffet et André Breton lui consacrent une exposition. Puis, en 1967, Gironella fait partie des artistes de l’exposition L’art brut, accueillie par François Mathey au Musée des Arts Décoratifs. En juin 2021, ses œuvres ont été présentées dans l’exposition Brutal Beauty sur Jean Dubuffet, au Barbican center à Londres. Dernièrement, les oeuvres de Gironella ont rejoint l’exposition Francesc Tosquelles. Comme une machine à coudre dans un champ de blé, qui finira sa course au American Folk Art Museum en octobre 2023(après Les Abattoirs ; le Musée Reina Sofía…)