Des œuvres de Misleidys Castillo Pedroso à découvrir dans l’exposition Emporté par la foule
Dans le contexte des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’exposition Emporté par la foule explore les liens entre la création et le sport. Elle rassemble des artistes qui abordent à travers différents médiums (dessin, peinture, photographie, installation et vidéo) parfois avec fascination, humour ou poésie, la dimension esthétique du sport.
Trois œuvres de l’artiste cubaine Misleidys prêtées par la galerie ont pu être découvertes par le public.
Art et sport, deux domaines en apparence éloignés, alliance contre nature ou choc des cultures mais qui pourraient bien avoir une histoire commune à l’aube de la modernité. Le sport est mémoire et il est bien plus qu’un jeu. Il raconte une histoire et efface les frontières entre les disciplines. Il est vivant, spontané, populaire. Réservoir de mythes et de légendes, le sport est passeur d’humanité. L’état de grâce, le vertige de l’effort, la fascination de l’inconnu, l’artiste et l’athlète l’ont en commun dans l’atelier, le stade, le ring ou la route. Le sport et l’art investissent l’imaginaire. Ils génèrent la plus brûlante des émotions.
Cette artiste cubaine n’a d’autre moyen d’expression que sa création : des personnages aux corps bodybuildés, auréolés de scotch brun. Véritable communauté constituée d’hommes, de femmes, d’hermaphrodites et de faunes à travers laquelle Misleidys construit sa socialité. Découverte par la galerie en 2014, elle a été présentée dans plus de 10 expositions internationales depuis 2018 dont New Images of Man à Los Angeles, Flying High à Vienne, Independent à New York. Plébiscitée par Matthew Higgs et Karen Wong (New Museum, NYC), elle a fait l’objet de récentes recensions dans le New York Times et Art in America.
Son œuvre fait notamment partie des collections du Musée national d’Art moderne (Pompidou).