Paris Photo
2021
Pour sa première participation à Paris Photo, la galerie exposera (stand A9) le travail de Tomasz Machciński.
Tomasz Machciński, un ouvrier mécanicien polonais né en 1942, réalise durant près d’un demi-siècle quelque 22.000 autoportraits photographiques. Lorsque cet orphelin de guerre reçoit, enfant, un autographe ambigu de l’actrice américaine Joan Tompkins, il imagine alors durant vingt ans que cette dernière est sa mère. Quand la réalité le rattrape, le jeune Machcinski se lance à partir de 1966 – soit une décennie avant Cindy Sherman – dans une quête éperdue d’identité.
Découvertes il y a peu, ses œuvres iconiques sont exposées dès 2019 aux Rencontres internationales de la Photographie d’Arles dans « Photo brut », et font désormais partie des collections du Musée d’Art Moderne de Varsovie et du Musée de la Photographie de Cracovie (Pologne). Tous les tirages proposés sont uniques.
Paris Photo organisera d’ailleurs une table-ronde sur la photographie brute avec Marc Donnadieu, Bruno Decharme, Corinne Rondeau et Christian Berst le samedi 13 novembre de 14h à 15h.
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Très jeune, Tomasz Machciński se construit une identité autour d’un autographe, qui lui a été adressé par une actrice qu’il imagine alors être sa mère. De cette confusion, qui a duré plus de vingt ans, est née une mythologie protéiforme et personnelle qui re-construit l’artiste. À l’image du mythe ovidien, ou de Gregor Samsa, Tomasz Machciński ne peut être décrit. En effet, son œuvre se compose de multiples autoportraits d’autant de physionomies différentes. Exposées en 2019 aux Rencontres internationales de la Photographie d’Arles, ses œuvres font notamment partie des collections du Musée d’Art Moderne de Varsovie et du Musée de la Photographie de Cracovie. En 2023, il est exposé au Centre d’Art Contemporain Genève dans Chrysalides : le rêve du papillon.