Signature, projection, table-ronde
autour de Michel Nedjar
Dans le cadre de son exposition Michel Nedjar, momentum (une retrospective), du 23 mai au 12 juillet, la galerie organise une soirée autour de l’artiste le mardi 10 juin à partir de 19 heures.
signature : Michel Nedjar signera le catalogue bilingue (FR/EN) de 300 pages publié à l’occasion de cette exposition, préfacé par Stéphane Corréard, et dans lequel est notamment reproduite pour la première fois sa correspondance avec Jean Dubuffet.
projection : Michel Nedjar de Téo Hernandez, 1978, super 8 mm, 13’.
Splendide portrait de l’artiste en train de fabriquer une de ses poupées, qui permet de suivre intégralement toute la génèse de l’acte de création.
Téo Hernandez est né en 1939 au Mexique. À la fin des années soixante, il s’installe en France où il meurt prématurément en 1992. Il a réalisé une œuvre cinématographique foisonnante et d’une grande beauté… Téo Hernandez est l’une des figures centrales du cinéma expérimental français.
Table-ronde : « l’impermanence de l’art brut » avec Michel Nedjar, Stéphane Corréard, journaliste, critique d’art, commissaire d’expositions et expert ; Claire Margat philosophe, auteur et critique d’art et Déborah Couette, docteur en histoire de l’art (L’Aracine, de l’association au musée : histoire d’une collection d’art brut).
Il est l’artiste brut vivant le plus exposé et publié, pourtant la trajectoire extraordinaire de ce français pose une question rarement abordée : celle de l’impermanence de l’art brut. Découvert par Jean Dubuffet alors qu’il travaille sur la résurgence du corps symbolique, il s’autorise à devenir l’artiste protéiforme que l’on connaît. Dès lors, sa création incarne une absolue liberté. Présent dans d’innombrables collections, il est le premier artiste brut à être entré dans celles du Musée national d’Art moderne (Pompidou). Michel Nedjar s’est vu consacrer neuf expositions monographiques.