christian berstart brut
présente
RechercheFermer christian berstart brut
MenuFermer

L’art brut ou singulier, celui des autodidactes ou des aliénés, est depuis longtemps accueilli par les grands musées. Il est moins fréquent d’aller le voir dans une institution qui en est aussi un des lieux de production, l’asile psychiatrique. C’est ce que propose le Musée Art et déchirure à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), installé dans le pavillon La Roseraie, un bâtiment autrefois réservé aux femmes installé au milieu d’un parc, mis à la disposition du musée par le centre hospitalier du Rouvray.

Art brut or singular art, that of the self-taught or the insane, has long been welcomed by the great museums. It is less common to see it in an institution that is also one of its production sites: the psychiatric asylum. This is what the Musée Art et déchirure in Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) offers, housed in the La Roseraie pavilion, a building formerly reserved for women set in the middle of a park, made available to the museum by the Rouvray hospital.

Artiste
André Robillard
andré robillard - © christian berst — art brut

Interné depuis son adolescence, André Robillard a construit sa vie à l’hôpital. C’est vers l’âge de 30 ans que cet artiste français commence à créer des fusils avec des matériaux trouvés çà et là. Découvert par Jean Dubuffet et encouragé par Michel Thévoz (alors directeur de la collection de l’Art Brut), il continue à créer ses objets hybrides, des mitrailleuses au Spoutnik. L’histoire incroyable d’André Robillard lui a valu une reconnaissance internationale. Présent dans les collections du LaM (France), du Whitworth (Royaume-Uni) ou encore du MAC’s (Belgique), il a notamment été célébré dans l’exposition finale de la Maison rouge (Paris), en 2018. Un ensemble important de ses œuvres a rejoint en 2021 les collections du Centre Pompidou.

André Robillard

You are using an outdated browser.
Please upgrade your browser to improve your experience.