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Chère Melpomène est un appel à déjouer les mythes classiques pour transmettre d’autres histoires plus proches de notre quotidien. L’exposition invite à écouter, ressentir et respirer ensemble, dans une exploration poétique de ce qui nous relie.

Parcourir nos tragédies intimes et les récits que nous pouvons en faire, l’exposition est une incantation pour faire advenir des alliances spirituelles et politiques, « magiser » nos luttes, développer notre imagination, entretenir l’espoir. Les oeuvres présentées incarnent des volontés de résistances et de solidarités, elles partagent des cosmogonies spéculatives à même de traduire la pluralité des mémoires qui façonnent notre société contemporaine et de cultiver nos interdépendances dans le respect des différences de chacun·e.

Chère Melpomène entremêle une centaine d’oeuvres issues des collections, d’étudiant·es et chef·fes d’atelier, et d’artistes
internationaux, présentant un accrochage transhistorique de la fin du 17e siècle à aujourd’hui. La plupart n’ont jamais été exposées – acquises récemment par l’École ou produites spécialement pour l’exposition –, d’autres n’ont pas encore circulé dans le milieu institutionnel.

Artistes
Guo Fengyi - © christian berst — art brut

Guo Fengyi

À l’aube de ses 40 ans, Guo Fengyi vie sa spiritualité à travers les voies du qi gong. Elle réinterprète les croyances populaires chinoises dans des dessins réalisés à l’encre et au pinceau. Sur des rouleaux de papier de riz, pouvant atteindre 10 mètres de long se déploient des entités relevant tantôt du panthéon, tantôt du pandémonium, qui semblent flotter dans un vide spatio-temporel. Ces rouleaux hérétiques ont notamment été exposés lors de la 55e Biennale de Venise curatoriée par Massimiliano Gioni et, en 2023, à l’occasion de l’exposition Chrysalide : le rêve du papillon au Centre d’Art Contemporain Genève.

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anna zemankova - © christian berst — art brut

Anna Zemánková

C’est dès le début des années 60 que cette humble Moravienne se mit à produire un œuvre auquel sa condition ne l’avait pas préparée, répondant de façon saisissante à des injonctions venues des tréfonds. Ainsi, à l’heure où les démons de la nuit se disputaient encore les irisations séminales de l’aube, elle cueillait en pensée des fleurs étranges pour les faire saillir du papier. Anna Zemánková est une figure déjà consacrée de l’art brut, au point qu’elle fut honorée en 2013 à la Biennale de Venise avant qu’un ensemble important de ses œuvres rejoigne les collections du Centre Pompidou, puis les collections du Boston Museum of Fine Arts en 2020. En 2024, ses œuvres ont été présentées pour la seconde fois à la Biennale de Venise sous le commissariat d’Adriano Pedrosa.

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guo fengyi et anna zemánková dans l’exposition chère melpomène

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