Pensionnaire depuis plus de 30 ans d’une institution autrichienne, Josef Hofer ne parle pas, il dessine. Inlassablement. Dans le miroir qu’il se tend et qu’il nous tend, les personnages tentent de prendre leur essor dans le carcan du cadre avec une grâce érotisée, indomptée. Ses productions mettent en images une dualité fondatrice entre le corps et la psyché. Présent dans de nombreux musées, il compte parmi de grandes collections privées, comme celles d’Antoine de Galbert (France), ou d’Arnulf Rainer (Autriche), qui le considère d’ailleurs comme « l’un des plus grands artistes d’art brut contemporains ». Un ensemble important de ses œuvres a rejoint en 2021 les collections du Centre Pompidou, tandis que la galerie est devenue propriétaire de son estate en 2022.