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Derrière l’oeuvre de James Edward Deeds, né en 1908 à Springfield (Missouri), se cache l’histoire tragique d’un jeune Américain interné de force, à l’âge de 17 ans, dans un asile psychiatrique. Il y passera toute sa vie, subissant jusqu’à deux fois par semaine des traitements aux électrochocs, sans anesthésie.

Une existence ravagée dont nous ne saurions rien si Deeds n’avait pas livré son témoignage en dessinant sur des feuilles préimprimées de l’hôpital. Et si, dans les années 70, un adolescent n’avait pas sauvé d’une poubelle ce volume à la reliure de cuir défraîchie.

Il faudra attendre 40 ans pour que son contenu soit exposé à New York et fasse l’objet d’un catalogue raisonné. Ces 140 planches recto verso, encore anonymes, eurent immédiatement un grand retentissement, dont le New York Times et Art in America se firent l’écho.

Car celui qu’on connaissait alors par son nom de code : Electric Pencil – ainsi baptisé en raison de l’apparition, sur plusieurs dessins, de la mention “Ectlectric (sic) Pencil” – était alors entouré d’un épais mystère, que l’engouement du monde de l’art allait finir par lever. Découvrant finalement que la graphie d’Ectlectric n’était pas une erreur d’orthographe, mais un indice sur le contexte particulier dans lequel les oeuvres avaient vu le jour : ECT étant l’acronyme d’Electroconvulsive Therapy.

Contrastant avec la délicatesse et la précision du trait, ce tableau de famille halluciné surgi du papier, ces yeux exorbités qui nous interrogent, composent la vibrante complainte d’un homme brisé, mais sauvé par sa création. Car, comme l’écrit Philippe Piguet, “l’art de Deeds relève d’un moment commun à toute humanité : celui de dire sa présence au monde”.

Artiste
James Edward Deeds
James Edward Deeds - © christian berst — art brut

Derrière l’œuvre de James Edward Deeds, né en 1908 à Springfield dans le Missouri, se cache l’histoire tragique d’un jeune homme interné de force à l’âge de 25 ans, sur décision d’un père excessivement autoritaire.

Catalogue
James Edward Deeds the electric pencil
James Edward Deeds : the electric pencil - © christian berst — art brut

Préface : Philippe Piguet
Avant-propos : Christian Berst
Publié à l’occasion de l’exposition James Edward Deeds : the electric pencil, du 29 novembre 2013 au 18 janvier 2014.

Revue de presse
interview de christian berst sur l’exposition James Edward Deeds
Laurent Goumarre, France Culture. Le 14 janvier 2014.
James Edward Deeds, entretien avec le galeriste christian berst
Stéphanie Pioda, AMA Newsletter. Le 9 janvier 2014.
La finesse de l’art brut
Philippe Dagen, M Le Magazine Du Monde. Le 4 janvier 2014.
James Edward Deeds, The electric pencil
Sophie Lespiaux, ParisArt.com. Le 2 janvier 2014.
Plongée dans l’univers psychiatrique avec les dessins de James Deeds
La Rédaction, La Lettre AMA. Le 13 décembre 2013.
Voir plus
James Edward Deeds
Léa Chauvel-Lévy, Slash. Le 10 décembre 2013.
James Edward Deeds- Recto verso
David Gabriel Kavafy, Feuille D’ortie. Le 10 décembre 2013.
James Edward Deeds
Philippe Dagen, Le Monde. Le 9 décembre 2013.
James Deeds, un trésor bien gardé
Aurélie Romanacce, Arts Magazine. Le 26 novembre 2013.
James Edward Deeds : une BEAUTÉ électroCONVULSIVE
Animula Vagula, Animulavagula.hautetfort.com. Le 25 novembre 2013.
3 days in Paris : Christian Berst présente James Edward Deeds
Mélanie Taverny, Toutelaculture.com. Le 25 novembre 2013.
james edward deeds

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