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Invité par le Centre d’art d’Oliva, João Sousa Cardoso a construit une vision unique de la collection Treger Saint Silvestre, l’une des plus importantes collections européennes d’art brut, dans une création in situ où la dramatisation des corps, des objets et des présences dialogue avec la tradition du théâtre.

Inspiré par le Théâtre Anatomique de Padoue, en Italie - premier théâtre anatomique permanent au monde, inauguré en 1595, exemple de progrès scientifique dans l’étude de l’anatomie et modèle pour les théâtres anatomiques des principales universités d’Europe - que Goethe a visité et admiré lors de son voyage en Italie, « Teatro Anatómico » entend disséquer et refléter une collection complexe, sinueuse et organique, en décalage avec le champ de l’art contemporain. En même temps, « Teatro Anatómico » invite à une expérience locale des sens qui implique les corps et la matérialité des images, à l’heure de l’économie virtuelle. Et, dans un geste politique, à réfléchir à la cruauté capable de suspendre les cycles de la barbarie.

Scénographie d’André Sousa.

Artistes
Albert Moser - © christian berst — art brut

Albert Moser

Cet artiste américain, autiste, a vécu la majeure partie de sa vie chez ses parents, avant de rejoindre le foyer d’accueil du New Jersey où il vit encore. Moser a d’abord obtenu la reconnaissance pour ses panoramas photographiques bricolés, puis pour ses dessins géométriques aux relents psychédéliques. Mais quel soit le médium, ses travaux témoignent de la même obsession de l’espace. Ils rendent compte, à leur manière, du vertige au travers duquel il tente de trouver sa place dans le monde. Exposé en 2019 aux Rencontres de la photographie d’Arles, son travail fait notamment partie des collections d’Antoine de Galbert (France), ou encore Treger Saint Silvestre (Portugal).

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Miroslav Tichy - © christian berst — art brut

Miroslav Tichy

Formé à la peinture académique, Tichý ne s’adonne secrètement à la photographie qu’à partir de 1970. Obsessionnel, pour ne pas dire fétichiste, il photographie des femmes à la dérobée avec l’appareil qu’il s’est fabriqué. Ses clichés flous, parfois rehaussés d’une bordure au stylo, font partie d’un processus immuable, auquel il s’astreint jusque dans les années 1990. Découvert par Roman Buxbaum, il est très vite soutenu par Harald Szeemann. En 2005, il reçoit le prix de la découverte aux Rencontres d’Arles et se voit consacrer, 3 ans avant sa mort, une grande rétrospective au Centre Pompidou. En 2019, il est de nouveau présenté à Arles dans l’exposition évènement, Photo brut.

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Tomasz Machcinski - © christian berst — art brut

Tomasz Machcinski

Très jeune, Tomasz Machciński se construit une identité autour d’un autographe, qui lui a été adressé par une actrice qu’il imagine alors être sa mère. De cette confusion, qui a duré plus de vingt ans, est née une mythologie protéiforme et personnelle qui re-construit l’artiste. Son œuvre se compose de multiples autoportraits d’autant de physionomies différentes. Exposées en 2019 aux Rencontres d’Arles, ses œuvres font partie des collections du MAM de Varsovie et du Musée de la Photographie de Cracovie. En 2023, il est exposé au Centre d’Art Contemporain Genève dans Chrysalides : le rêve du papillon. Des autoportraits couleurs et noir et blanc seront présentés à l’Independent Art Fair à New York ainsi qu’à l’occasion d’un solo show à la galerie en septembre 2024.

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Teatro Anatómico

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