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Organisée par l’historien de l’art Jan Hoet, la première édition de Middlegate a eu lieu en 2013. Il s’agissait de faire dialoguer des artistes traditionnels et des œuvres d’artistes décrits comme appartenant à l’art brut. Dix ans plus tard, le centre culturel de Werft en Belgique, en partenariat avec le S.M.A.K., a invité Philippe Van Cauteren et Pierre Muylle afin de proposer une réponse contemporaine à cette première édition de 2013.

Cetta année, les commissaires proposent une réponse contemporaine en présentant plus de 50 artistes internationaux parmi lesquels des œuvres de Julius Bockelt, Misleidys Castillo Pedroso, Tomasz Machciński, Harald Stoffers et Dominique Théate et notamment autres artistes du Créahm Bruxelles.

Artistes
harald stoffers - © christian berst — art brut

Harald Stoffers

Il y a plus de vingt ans, Harald Stoffers commence un échange épistolaire, fictif, avec sa mère dans lequel toutes ses lettres commencent par «Liebe Mutti». Interné très jeune, c’est à l’hôpital qu’il s’initie à cet exercice, et distribue d’abord de courts billets déchirés aux autres patients. Plus tard, les lettres de Stoffers se densifient, tandis qu’elles atteignent parfois plusieurs mètres de long. Présenté dans un film de Youssef Tabti au Grand Palais en 2009, son oeuvre a été montrée dans des institutions aussi prestigieuses que le Mona (Australie), la Hamburger Kunsthalle et le Pfefferwerk Stadtkultur gGmbH (Berlin), l’Oliva Creative Factory (Portugal), le Dox Art Center (Prague) ou la Maison rouge (Paris).
En 2021, il intègre les collections du Musée national d’Art moderne (France)

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dominique toussaint - © eulalie toussaint, christian berst — art brut

Dominique Theate

A 18 ans, alors qu’il s’apprêtait à entrer aux Beaux-Arts, un coma successif à un grave accident de moto fait basculer la vie prometteuse de ce jeune liégeois. L’absence de rémission condamna alors Dominique Théate à fantasmer sa vie. C’est ainsi que presque tous ses dessins sont commentés par des « Shema (sic) me représentant… » où il se met en scène, tantôt dans le costume qu’il portera lors de son mariage, tantôt en comédien adulé sur les planches, tantôt en chanteur vedette, quand il ne reproduit pas à l’infini la voiture de ses rêves. Comme l’écrit Anne-Françoise Rouche « Puisqu’on lui a volé son édification d’homme ordinaire, il va dessiner et écrire celle d’un parfait golden boy ».[…]

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portrait de misleidys castillo pedroso - © christian berst — art brut

Misleidys Francisca Castillo Pedroso

Cette artiste cubaine n’a d’autre moyen d’expression que sa création : des personnages aux corps bodybuildés, auréolés de scotch brun. Véritable communauté constituée d’hommes, de femmes, d’hermaphrodites et de faunes à travers laquelle Misleidys construit sa socialité. Découverte par la galerie en 2014, elle a été présentée dans plus de 10 expositions internationales depuis 2018 dont New Images of Man à Los Angeles, Flying High à Vienne, Independent à New York. Plébiscitée par Matthew Higgs et Karen Wong (New Museum, NYC), elle a fait l’objet de récentes recensions dans le New York Times et Art in America.
Son œuvre fait notamment partie des collections du Musée national d’Art moderne (Pompidou).

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Julius Bockelt - © © Elena Osmann, christian berst — art brut

Julius Bockelt

Membre du très renommé atelier Goldstein, à Francfort, ce jeune artiste est fasciné par les limites de la perception. Dans son travail, les sons, les vibrations, les ondes et les interférences sont rendus visibles. Mariant l’observation à la poésie, les structures de réseaux émergent et créent des jeux optiques saisissants. Exposé pour la première fois en galerie en 2020, Julius Bockelt s’est déjà vu offrir une exposition monographique au Museum Folkwang de Essen, et a été présenté au Museum of Everything (Londres), à la Maison rouge (Paris) ou encore au MoNa à Brierdale (Australie). En 2023, il est notamment exposé aux côtés de Gerhard Richter au Museum Sainclair-Haus, en Allemagne.

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Tomasz Machcinski - © christian berst — art brut

Tomasz Machcinski

Très jeune, Tomasz Machciński se construit une identité autour d’un autographe, qui lui a été adressé par une actrice qu’il imagine alors être sa mère. De cette confusion, qui a duré plus de vingt ans, est née une mythologie protéiforme et personnelle qui re-construit l’artiste. Son œuvre se compose de multiples autoportraits d’autant de physionomies différentes. Exposées en 2019 aux Rencontres d’Arles, ses œuvres font partie des collections du MAM de Varsovie et du Musée de la Photographie de Cracovie. En 2023, il est exposé au Centre d’Art Contemporain Genève dans Chrysalides : le rêve du papillon. Des autoportraits couleurs et noir et blanc seront présentés à l’Independent Art Fair à New York ainsi qu’à l’occasion d’un solo show à la galerie en septembre 2024.

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tageldimde / middlegate

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