american outsiders
the black south
Outsider art, black folk art, self-taught art, sont autant d’appellations qui, dans le monde anglo-saxon, qualifient les œuvres de personnalités créant en marge des circuits de l’art. Le premier volet de notre exploration des outsiders américains nous plongera dans le black folk art.
En Europe, ces créations – bien qu’elles réfèrent ici à une catégorie spécifique de la population – seraient immanquablement accueillies dans le giron de l’art brut, tant elles sont peu débitrices d’une quelconque tradition populaire. D’ailleurs, les plus illustres des représentants de ce soi-disant folk art ont, depuis, franchi les limites auxquelles ce label les a longtemps assignés pour gagner leur place dans les collections et les musées d’art contemporain américains.
Hawkins Bolden, Thornton Dial, Royal Robertson, Mary T. Smith, Henry Speller, Jimmy Lee Sudduth et Mose Tolliver – autant de figures de ce panthéon du Black South – nous révéleront ce que “profond” veut dire lorsqu’il qualifie le Sud.
Préface : Phillip March Jones
Avant-propos : Christian Berst
Publié à l’occasion de l’exposition American Outsiders I : the Black South / African-American vernacular art, du 19 juin au 18 juillet 2009.
Coédité avec les éditions Le livre d’art, 2009.