Max
Rudolf Limberger utilisait occasionnellement le pseudonyme “Max”. Il se comportait souvent comme un enfant, et se montrait parfois totalement renfermé. Pour dessiner, il avait besoin de la présence de Leo Navratil, son psychiatre ; il ne présentait aucun intérêt à travailler seul.
Les représentations figuratives qui ont émergé dans son oeuvre ne sont apparues que pour disparaître à nouveau sous une pléthore de lignes crayonnées. Au fil des ans, ces séances de dessins ont fait jaillir des lignes comme coupées qui pénétraient le papier. Des œuvres puissantes et impressionnantes, dont la technique a étonné nombre de ses homologues artistes.
Texte : Raphaël Koenig
Avant-propos : Christian Berst
Publié à l’occasion de l’exposition in abstracto #3, du 9 février au 19 mars 2023.
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