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Pour sa 10e édition, BIP (anciennement Biennale internationale de la Photographie et des Arts visuels) devient la Biennale de l’Image Possible ! Après avoir travaillé pendant de nombreuses années autour de thématiques, BIP s’oriente vers une exploration plus libre et plus ouverte du devenir-image du monde. Exit donc le thème au profit d’une intention générique plus large, la notion « d’image possible », qui sera déclinée dans une sélection artistique restreinte mais déployée en plusieurs expositions solos ou collectives.

Le centre dynamique et le cœur de BIP2016 seront, pour cette édition anniversaire, le site du Manège de la Caserne Fonck, qui jouxte l’ESA École supérieure des arts Saint-Luc ainsi que les Facultés d’Architecture de l’Université de Liège, dans le quartier d’Outremeuse à Liège. Les expositions officielles auront lieu sur ce site ainsi que dans d’autres espaces de la ville.

Pour cette exposition, la galerie a prêté des oeuvres de Albert Moser, José Manuel Egea, John Kayser, Alexandre Lobanov et de l’anonyme Zorro.

Vue de l'exposition *Biennale internationale de la photographie*, Biennale de l'Image Possible, Liège, Belgique, 2016. - © Biennale de l'image possible, photo: Muriel Thies, christian berst — art brut
Vue de l'exposition *Biennale internationale de la photographie*, Biennale de l'Image Possible, Liège, Belgique, 2016. - © Biennale de l'image possible, photo: Muriel Thies, christian berst — art brut
Vue de l'exposition *Biennale internationale de la photographie*, Biennale de l'Image Possible, Liège, Belgique, 2016. - © Biennale de l'image possible, photo: Muriel Thies, christian berst — art brut
Artistes
eugene von bruenchenhein, autoportrait, 1947. - © christian berst — art brut

Eugene Von Bruenchenhein

Eugene von Bruenchenhein, modeste boulanger de Milwaukee (États-Unis) pensait qu’être né l’année du passage de la Comète de Halley était la preuve irréfutable que les dieux l’avaient doté d’un génie artistique. « Je viens d’un autre monde », affirmait-il. Il épouse en 1943 Eveline Kalke, de 10 ans sa cadette, qui devient sa muse, l’inspiratrice et le sujet, direct ou indirect de l’ensemble de son art. Il la rebaptise du prénom de Marie. La photographie devient alors son principal mode d’expression : il effectue des centaines de portraits de Marie parée de différents attributs. En 2013, ces clichés ont été à l’honneur à la Biennale de Venise, tandis qu’une salle entière lui a été consacrée dans l’exposition An Alternative Guide to The Universe, à la Hayward Gallery (Londres).

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Alexandre Lobanov - © christian berst — art brut

Alexandre Lobanov

A sept ans, Alexandre Lobanov devient, à la suite d’une méningite, sourd et muet. Révolté, souvent agressif, sa famille le fait interner en hôpital psychiatrique à l’âge de vingt-trois ans. Il manifeste les dix premières années une haine et souvent une agitation extrêmes. A partir de 33-35 ans, il se met progressivement à dessiner. Alors, son comportement se transforme. Jadis turbulent et irascible, il se calme et devient plus sociable. Le dessin le distrait et le tranquillise, stabilise son état psychologique. Toute son activité est désormais axée sur les moments où il est seul à seul avec une feuille blanche et vierge. Souriant, il dessine tout d’abord un cadre, soigneusement, puis «[…]

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Albert Moser - © christian berst — art brut

Albert Moser

Cet artiste américain, autiste, a vécu la majeure partie de sa vie chez ses parents, avant de rejoindre le foyer d’accueil du New Jersey où il vit encore. Moser a d’abord obtenu la reconnaissance pour ses panoramas photographiques bricolés, puis pour ses dessins géométriques aux relents psychédéliques. Mais quel soit le médium, ses travaux témoignent de la même obsession de l’espace. Ils rendent compte, à leur manière, du vertige au travers duquel il tente de trouver sa place dans le monde. Exposé en 2019 aux Rencontres de la photographie d’Arles, son travail fait notamment partie des collections d’Antoine de Galbert (France), ou encore Treger Saint Silvestre (Portugal).

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portrait - © © Mario del Curto, christian berst — art brut

Zdenek Košek

Typographe de formation, Košek devient tout d’abord un artiste assez conventionnel. Lorsqu’il sombre dans la psychose, il se met à produire des œuvres aussi radicales que poétiques. Persuadé qu’il joue un rôle déterminant dans l’ordonnancement du monde, il passe son temps à sa fenêtre, à consigner ses observations – météorologie, vols des oiseaux, faits insignifiants – et à les agréger en diagrammes censés conjurer le chaos. Depuis quinze ans, du Palais de Tokyo à la Maison Rouge, au MONA (Australie) en passant par le DOX de Prague et Les Rencontres d’Arles, ses cartographies sibyllines ne cessent d’interroger à travers le monde.

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portrait de josé manuel egea - © christian berst — art brut

José Manuel Egea

Convaincu de sa lycanthropie (croyance selon laquelle la métamorphose d’un homme en loup serait possible), ce jeune artiste madrilène est fasciné par la métamorphose kafkaïenne présente dans l’univers du comics et de la mythologie. Son œuvre, elle aussi polymorphe, constituée de dessins, sculptures et performances nous exhorte à accepter notre thérianthropie (transformation d’un être humain en animal) refoulée. Défendu par la galerie depuis 2016, il a fait l’objet, la même année, d’une vaste présentation lors de la Biennale de l’Image possible, à Liège. En 2022, ses œuvres étaient présentées dans l’exposition Photo | Brut #2 au Botanique à Bruxelles. Il est aujourd’hui présent dans de grandes collections européennes, comme celles d’Antoine de Galbert ou de Laurent Dumas.

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Biennale de l’Image Possible

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