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À l’occasion de l’exposition les mots pour le dire #1, la commissaire d’exposition Laurianne Melierre propose une visite guidée de 45 minutes le samedi 13 avril. Rendez-vous dès 16h à la galerie principale.

Pour cette première exposition de la série les mots pour le dire, nous avons confié le commissariat à Laurianne Melierre, fondatrice de PLUME, agence de rédaction et de stratégie éditoriale faite par des journalistes.

Née juste après Nevermind de Nirvana et juste avant la dissolution de l’URSS, Laurianne Melierre a été de 2013 à 2018 cheffe de rubrique de Glamour, de L’Obs et du Parisien. Passionnée par les mots et ce que l’on en fait, elle fonde en 2018 PLUME, la première agence de rédaction et de stratégie éditoriale faite par des journalistes, des écrivains et des poètes. En parallèle, elle interviewe des personnalités comme Assa Traoré ou Claudie Haigneré et produit des podcasts parmi lesquels : “Manger”, “Émotions de peau” et “Fashion our Future”.

L’exposition reste ouverte au public du jusqu’au 11 mai 2024, du mercredi au samedi, de 14h à 19h.

© image : Portrait de Laurianne Melierre par Louis Lepron

Artistes
Carlo Zinelli - © christian berst — art brut

Carlo Zinelli

Interné définitivement à l’âge de 31 ans après avoir participé à la guerre d’Espagne avec le contingent italien, Carlo Zinelli est aujourd’hui considéré comme une figure phare de l’art brut. Sortes de contes illustrant des épisodes ayant précédé son internement, ses dessins itératifs et disloqués dans lesquels la perspective est abolie au profit d’écritures interstitielles, semblent annoncer le concept de « modernité ». Mis à l’honneur dans nombre d’expositions internationales, Carlo Zinelli a été exposé au Giardini lors de la Biennale de Venise de 2013 et nous avons le plaisir de présenter ses œuvres à l’occasion d’Art Basel Paris 2024. Un ensemble important de ses œuvres a rejoint en 2021 les collections du Centre Pompidou.

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mary t smith - © christian berst — art brut

Mary T. Smith

Enfant pauvre du Mississippi contrainte aux labeurs les plus durs, cette Afro-Américaine a entamé, au soir de sa vie, un œuvre qui s’apparente à un véritable blues graphique. Mary T. Smith donnait corps à sa cosmologie personnelle en peignant sur des panneaux de tôle et de bois disposés autour de sa maison. Son “esthétique solaire” — dixit Daniel Soutif — et ses modes de représentation puissamment élémentaires ont fait forte impression sur Jean-Michel Basquiat. Aujourd’hui considérée comme une figure emblématique de l’art brut américain, ses œuvres sont entrées au Metropolitan Museum of Art (New York), au Smithsonian Museum of American Art (Washington) ou encore au High Museum of Art (Atlanta).

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Franco Bellucci - © christian berst — art brut

Franco Bellucci

Bellucci fréquente l’atelier Blu Cammello à Livourne où il a été découvert par l’artiste Riccardo Bargellini. Les sculptures hybrides qu’il produit
sont constituées d’objets hétéroclites dont les destins sont inexorablement liés, observées par le prisme de leur valeur transitionnelle, fétichiste
ou apotropaïque.
Présent dans les collections du Musée national d’Art moderne (Pompidou) et du Museum für Moderne Kunst de Francfort, ses œuvres ont été présentées dans plusieurs grandes expositions, notamment au Palais de Tokyo à Paris.
”Ces œuvres sont douées d’une puissance symbolique que bien des artistes ‘professionnels’ sont incapables d’atteindre.” (P. Dagen, Le Monde)

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leopold strobl, gugging - © marco prenninger, christian berst — art brut

Leopold Strobl

Leopold fréquente la maison des artistes de la Clinique psychiatrique de Gugging (Autriche) depuis une dizaine d’années, trouvant dans la création un réconfort et une rédemption, une manière de tenir à distance ses démons mentaux. Ses dessins au crayon de couleur, de petit format, sont autant de portails magnétiques réalisés sur des photographies de paysages tirées de journaux. Le graphite contamine le décor, comme pour en révéler l’étrangeté. Présent dans les collections du MoMA (New York) depuis 2018, son travail a été présenté l’année suivante dans l’exposition Photo | Brut aux Rencontres de la Photographie d’Arles. En 2024, ses œuvres sont présentées à la Biennale de Venise sous le commissariat d’Adriano Pedrosa.

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le fétichiste, 2002, *sans titre*, tirage photographique - © christian berst — art brut

le fétichiste

C’est l’histoire d’un ensemble photographique anonyme surgi du secret auquel il semblait voué. Soit des centaines de tirages amateurs courant sur une décennie, entre 1996 et 2006, et témoignant du fétichisme de son auteur. Celui-ci se manifeste au travers de clichés de jambes gainées de collants, prises indifféremment dans la rue ou à la télévision. Sa pratique évoque celle de Miroslav Tichý, à la différence que notre auteur devient parfois lui-même acteur. Dans les deux cas — comme fréquemment dans l’art brut — se posent les questions brûlantes de l’artification auquel procède notre regard et de la part d’imaginaire collectif qui infuserait dans pareille mythologie individuelle.

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visite guidée par laurianne melierre

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