Xie Hong
Née à Pékin en 1959, Xie Hong a travaillé comme bibliothécaire sa vie durant. Pour soigner ses dépressions chroniques, elle se met à dessiner de façon compulsive en 2007.
Pendant les deux années qui suivirent, le simple fait de dessiner au quotidien plusieurs heures en laissant sa main parcourir la surface du papier la soulageait de ses souffrances et lui procurait du bien-être. À partir de 2009, son tracé devient à la fois plus fluide et plus régulier, mais ses compositions lui échappent totalement. Lorsqu’elle dessinait, Xie Hong avait l’impression « d’avoir la bouche pleine de haricots qu’elle devait mâcher. »
En 2010, elle éprouva des difficultés à poursuivre son activité créatrice et, durant une courte période, ses motifs prirent des allures de divisions cellulaires et de formation de la vie. Xie Hong prit récemment sa retraite et commença à travailler sur des formats de papier de riz plus grands. Le monde intérieur exprimé par des vues macro ou microscopiques et l’exploration de l’infiniment petit ou de l’infiniment grand semblent être devenus ses thèmes dominants.
Préface : Raphaël Koenig
Avant-propos : Christian Berst.
Publié à l’occasion de l’exposition In abstracto, du 8 juin au 15 juillet 2017.