visionary architecture
Accueillie par le centre culturel de la Triennale d’architecture de Lisbonne, “Architecture visionnaire” est une exposition organisée par Antonia Gaeta, développée autour de la collection Treger / Saint Silvestre. La vitrine fait partie du programme parallèle de la foire d’art - ARCO Lisboa 2019.
“La Collection Treger / Saint Silvestre présente une myriade de domaines artistiques, avec des créateurs mystiques, des médiums, des métaphysiciens autoproclamés qui ont essayé d’utiliser l’art comme un outil pour accéder à des domaines apparemment cachés. Excentriques, créateurs et visionnaires, le travail de ses artistes poursuit la perfection des réalisations architecturales les plus sublimes. Dans la catégorisation et le choix des œuvres et de la typologie architecturale, nous avons essayé de mettre en évidence la diversité intelligible des dessins, qu’il s’agisse de monologues, de contemplations ou de raisonnements solitaires, dans le but de rendre plus fluide la compréhension de la relation entre les composantes naturelles et entropiques, les canons de beauté, la diversité et l’organisation. Projets idéaux, architectures sur papier, œuvres qui décrivent des images mentales et des illusions associées au désir d’atteindre des mondes idéaux et parfaits, la maison ou la ville rêvée, afin de recréer un espace ou une forme où l’on se sent vraiment bienvenu.
Dans l’exposition, le visionnaire est un idéal ; l’irréalisable une perfection utopique, une image mentale dissociée de la nature physique du monde réel, l’occasion de reconstruire le monde tel que chaque artiste pense qu’il devrait être ou, en tout cas, une invitation à découvrir et à construire sa propre narration. Chaque œuvre présentée est, en même temps, une synthèse de construction intellectuelle et formelle, une expression de la relation entre les formes, de l’équilibre entre les couleurs, de l’amélioration et de la perfection. C’est à cet égard que le nombre d’or suit et interpelle la construction de projets, de rares prototypes capables de s’adapter au nomadisme ou de s’adonner à la fantaisie d’une maison volante ou à roues, l’union de l’imaginaire et de la fonction, de l’essentiel et de l’aléatoire. C’est ainsi qu’émergent des inventions brillantes et déséquilibrées, des défis perceptifs, une idée délimitée dans l’espace faite de relations physiques entre l’architecture et la nature, le ciel et la terre. Et aussi des relations hiérarchiques sans fin, entre le divin et la société, avec des énigmes non résolues à l’intérieur de structures spatiales claustrophobes, une vision qui englobe le monde entier et survit purement comme vision artistique”.