anna zemánková
paris+ par art basel
À l’occasion de Paris+ par Art Basel (stand E28), la galerie présente pour la première fois un ensemble muséal composé de dessins couvrant la période la plus significative d’Anna Zemánková, de grands pastels emblématiques des années 1960 et 1970 aux œuvres plus sophistiquées comportant des éléments de collages textiles, des gaufrages ou des ciselures de papier.
La Biennale de Venise (curatée par Massimiliano Gioni) en 2013, a fait passer Anna Zemánková de figure iconique de l’art brut à artiste adulée par l’art contemporain. Ses oeuvres ont rejoint d’innombrables collections, dont celles du Centre Pompidou ou du Museum of Fine Arts de Boston et ont pu être admirées ces dernières années dans des expositions majeures parmi lesquelles celles du New Museum (NYC), du Hyogo Museum (Kobe), de Lafayette Anticipations (Paris) ou du Rudolfinum (Prague).
C’est dès le début des années 60 que cette humble Moravienne se mit à produire un œuvre auquel sa condition ne l’avait pas préparée, répondant de façon saisissante à des injonctions venues des tréfonds. Ainsi, à l’heure où les démons de la nuit se disputaient encore les irisations séminales de l’aube, elle cueillait en pensée des fleurs étranges pour les faire saillir du papier. Anna Zemánková est une figure déjà consacrée de l’art brut, au point qu’elle fut honorée en 2013 à la Biennale de Venise avant qu’un ensemble important de ses œuvres rejoigne les collections du Centre Pompidou, puis les collections du Boston Museum of Fine Arts en 2020. En 2024, ses œuvres sont présentées pour la seconde fois à la Biennale de Venise sous le commissariat d’Adriano Pedrosa.