Patricia Salen
Bien qu’ayant suivi une formation aux Arts décoratifs, elle rencontre en 2005 son double et devient alors “Pandora”. Pandora est comme une clé charnelle, qui permettrait d’ouvrir les portes du temps, mais aussi des strates supérieures de la conscience. Ses travaux, le plus souvent au graphite sur papier, sont les témoins de ses voyages temporels et agissent à nos yeux comme des champs vibratoires. Son oeuvre divinatoire - proche de Zdenek Kosek dans sa perception cataclysmique - fait déjà partie des collections d’Antoine de Galbert (France), Amr Shaker (Suisse), du Museum of Everything (Grande-Bretagne) et de la collection de l’Art Brut de Lausanne.
Née au Québec et après un passage aux arts décoratifs de Nice, Patricia Salen devient Pandora en 2005. « Les ouvertures temporelles » lui donnent accès à la fois au passé et au futur, mais également à un autre niveau de conscience qui permet l’écriture automatique, et pourtant codifiée, que l’on retrouve dans ses travaux.
Ce ne sont plus des corps, mais des champs vibratoires, ce ne sont plus des cerveaux, mais des cartographies cryptées qui recèlent un véritable langage. Elle y exerce, à la manière d’un Zdenek Kozek, une perception cataclysmique. Ce travail hypnotique - pour sybillin qu’il soit au néophyte - n’en est pas moins plastiquement jubilatoire.
Préface : Philippe Baudouin
Avant-propos : Christian Berst.
Publié à l’occasion de l’exposition Au delà : aux confins du visible et de l’invisible, du 07 mars au 13 avril 2019.