Fiac
#47
La 47e édition de la FIAC est reportée. Retrouvez-nous l’année prochaine au Grand Palais éphémère.
Notre projet initial
L’immersion que nous proposerons au public se fera à travers quatre temps forts. D’abord en présentant une exceptionnelle « lettre à sa mère » de Harald Stoffers - de plus de 4 mètres de long – flanquée de remarquables ensembles d’oeuvres de deux figures de l’art brut contemporain : Carlo Zinelli et Luboš Plný. En plus de ces focus sur ces trois artistes, se déploiera, de part et d’autre de la partie centrale, un choix d’oeuvres d’art brut international qui démontrera, une fois de plus, que ce champ ne connaît ni limites formelles, ni géographiques, ni historiques.
Les artistes
Les lettres de Harald Stoffers, dont nous avons organisé la première exposition monographique en 2009 – accompagnée d’un catalogue avec un texte de Michel Thévoz - ont depuis été montrées dans des institutions aussi prestigieuses que le Mona (Brierdale), la Hamburger Kunsthalle (Berlin), l’Oliva Creative Factory (Sao Joao da Madeira), le Dox Art Center (Prague) ou la Maison rouge (Paris).
Carlo Zinelli, exposé notamment au Giardini lors de la Biennale de Venise de 2013 et qui fut salué dès les années soixante par Breton, Dubuffet, Buzatti ou Moravia. Son oeuvre représente une véritable révolution formelle : construite sur l’itération, la dislocation, le dédoublement, l’atrophie, la stylisation, l’absence de perspective, les variations de plan et d’échelle, et l’écriture dans les interstices qui bat comme un pouls.
Luboš Plný - premier artiste brut à avoir été acquis, en 2013, par le centre Pompidou – avant de faire partie de la sélection officielle de la Biennale de Venise en 2017. Il a par ailleurs fait l’objet d’expositions monographiques, notamment en 2012 dans les musées d’art contemporain de Kobe et d’Hiroshima puis, en 2017, au Dox Art Center à Prague. Le public français l’avait surtout découvert depuis 2009 à travers notre galerie, et les expositions à la Maison rouge auxquelles il a souvent été associé.